MEYERSON Ignace

meyerson

Ignace MEYERSON (1888-1983)

 

La quasi-totalité des archives d’Ignace Meyerson a été déposée en 1992 aux Archives nationales, site de Fontainebleau. Le lien permet d’accéder à une brève notice biographique d’Ignace Meyerson et à une description sommaire du contenu des 67 cartons de ce fonds (cote 521AP). Actuellement, un inventaire détaillé sous forme papier du contenu de chaque carton est consultable au service des archives de l’Institut Pasteur et à la bibliothèque de la Cité des Sciences et de l’Industrie (cote YG0 352 ARCHIV).

Les archives ont été transférées au nouveau site des Archives Nationales, Pierrefitte-sur-Seine , et la cote de consultation est devenue 19920046/1 à 19920046/67.

Par ailleurs, un petit fonds d’archives est conservé à l’Institut Pasteur, Pôle Archives de la Médiathèque, 28 rue du Docteur Roux, Paris 75015. En effet entre 1927 et 1938, Ignace Meyerson avait mené, avec Paul Guillaume, des recherches sur l’intelligence et l’usage de l’instrument chez les primates, à l’Institut Pasteur et au Museum d’histoire naturelle. L’inventaire de ce fonds peut être consulté en suivant le lien : Archives Institut Pasteur ou renseignements. Ce fonds contient notamment un dvd du film de Lucienne François-Franck, Singerie de l’Institut Pasteur 1927-1928. Enfin, 130 lettres adressées par Ignace Meyerson à Henri Piéron entre 1913 et 1959 se trouvent dans le fonds Piéron, déposé aux Archives Nationales (cf. fiche Henri Piéron)

La bibliothèque personnelle d’Ignace Meyerson (environ 12 000 volumes) a été léguée en 1993 par sa compagne, Mme Claire Bresson, à l’Université de Paris Est Créteil Val de Marne. Une salle lui a été consacrée. On trouvera sur le site de l’université un Espace Meyerson donnant de nombreuses informations sur le fonds, la biographie et la bibliographie de et sur Meyerson, ainsi qu’un intéressant album photo.

Publication : Pizarroso López  Noemí , Ignace Meyerson, Paris, Les Belles Lettres, 2018

 

Fiche rédigée par Régine PLAS

SINUSOIDE de R. BONNARDEL

Historique du test ‘Sinusoïde’

 Auteur : R. Bonnardel

Producteur : Ets d’Applications Psychotechniques (EAP)

Création et diffusion: 1947 – 2014 – Sigle SNB – tu (Z)

Domaine psychologique évalué : Psychomoteur – stabilité du geste (catégorie B)

Bibliographie

Travail Humain : 1950 – Une nouvelle épreuve de précision des mouvements des mains : R. Bonnardel

Travail Humain : 1957 – Analyse factorielle d’une batterie de test manipulatf. R. Bonnardel

Bulletin de Psychologie : 1971 – L’insertion professionnelle des débiles mentaux. PH. Husson – M. Verdalle

Travail Humain. 1970 – Essai de validation d’une batterie de sécurité. J.C. Wittersheim – J. Schlegel

PUF. La psychologie industrielle. Tiffin – McCormick

EAP : Prévention et réduction des accidents par les méthodes psychologique. R Bonnardel – R. Simonnet

Descriptif

C’est pour résoudre les problèmes d’affectation du personnel dans la plus grande entreprise d’automobiles que R. Bonnardel, face aux nombreux accidents du travail, par des techniques personnelles, mit progressivement au point les tests qui portent son nom.


sinusoïde1 1948   (EAP)

Le test comporte deux ergots métalliques cheminant dans une gorge sinueuse d’une plaque métallique. Les deux ergots sont fixés sur un disque de matière isolante. La tâche du sujet consiste à faire progresser les deux ergots d’un bout à l’autre de la gorge en déplaçant le disque à l’aide des deux mains. Cette épreuve est passée en position assise.

Il est recommandé au sujet de ‘prendre tout son temps’. Le temps de la passation, le nombre et la durée des erreurs sont enregistrés, mais dans certains cas seul la durée est prise en compte.

 

sinusoïde2

1971   (EAP)

Les résultats au test ‘sinusoïde’ donne une évaluation, statistiquement valide, quant aux tremblements des mains du sujet.

Dans cette épreuve de précision des mouvements manuels passée en temps libre, le sujet est confronté au conflit « rapidité-précision », il règle lui-même sa vitesse en disposant de l’information en retour que constitue sa réussite ou ses erreurs.

Si le test ‘sinusoïde’ n’a subit aucune modification de présentation dans le temps, il a fait l’objet d’une association avec le test ‘oméga’ afin de satisfaire à une facilité d’utilisation pour obtenir la NOTE P (précision).

La note P est établie à partir des notes partielles obtenues aux tests ‘sinusoïde’, ‘oméga’, ‘double labyrinthe’. Pour plus de facilités le test ‘sinusoïde’ a été incorporé au test ‘oméga’ avec les compteurs d’enregistrement des erreurs.

Article rédigé par Robert SIMONNET

DELACROIX Henri

Henri Delacroix (1873-1937)

DelacroixHenri Delacroix est une figure très peu connue de la psychologie française.

 

 

 

 

Il a occupé, à partir de 1919, l’une des premières chaires de Psychologie à la Faculté des lettres de la Sorbonne, dont il a été le Doyen de 1928 à sa mort, en 1937. À côté des versants cliniques et expérimentaux de la psychologie, son œuvre représente une ligne de recherche plus proche du projet des sciences de l’esprit. Tout en s’intéressant à la psychologie clinique et pathologique dans ses premières années d’enseignement (il fait des cours sur l’inconscient) et tout en respectant la recherche expérimentale (lui-même fonde un laboratoire à Montpellier en 1904), il ouvre la psychologie aux dimensions sociales et historiques de l’esprit. Il s’était d’abord intéressé à l’histoire de la philosophie et de la religion et lui avait consacré sa thèse Essai sur le mysticisme spéculatif en Allemagne au XIVe siècle (1900). C’est à partir de ce travail sur l’histoire du mysticisme chrétien et de ses aspects théoriques et institutionnels qu’il va entamer une analyse de l’expérience. Delacroix commence alors un parcours plus systématique dans le domaine « psychologique », comme le montrent ses Études d’Histoire et de Psychologie du Mysticisme (1908), Le Langage et la Pensée (1924/1930) ou sa Psychologie de l’Art. Essai sur l’activité artistique (1927).

36 cartons de notes et documents ont été déposées à une date non déterminée (mais avant 1974) à la bibliothèque Victor Cousin rattachée à la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne (Manuscrits de la bibliothèque Victor Cousin), où ils peuvent être consultés.

Ces archives, encore non inventoriées, contiennent notamment des notes de lecture et de préparation de cours ainsi que quelques lettres de différents expéditeurs (reçues entre 1899 et son retour à Paris, en 1909).

La bibliothèque Victor Cousin conserve aussi des lettres de Delacroix dans des archives inventoriées, notamment dans celles de Xavier Léon (40 lettres, cote MSVC 360-2 / Ff. 722-786). Dans celles de Maurice Pradines, à la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, se trouvent 1 lettre et 1 carte autographe d´H. Delacroix, cote MS 2175/F. 262-263).

Des lettres de Delacroix peuvent aussi être consultées dans les archives d’Henri Piéron, à la bibliothèque Piéron (74 lettres, 1912-1937, cf. fiche Piéron) ainsi que dans les archives d’Ignace Meyerson aux Archives Nationales (Site de Pierrefitte-sur-Seine ; 124 lettres mss, 1 faire-part, 7 mars 1918- 18 déc. 1938 ; I.M. : 11 lettres mss (brouillon), 1920 – 20 août 1934, cote 19920046/50, cf. fiche Meyerson) et dans le fonds Marcel Mauss au Collège de France (Fonds Marcel Mauss, Delacroix, Henri. 1899-1937. 34 lettres manuscrites + 1 carte postale. Cote MAS.3.11). L’inventaire de ce fonds est consultable uniquement en salle de lecture, au Collège de France.

Fiche réalisée par Noemì Pizarroso, UNED (Universidad Nacional de Educación a Distancia), Madrid