Tourneur tridimensionnel de GOGUELIN

Le test ‘Tourneur Tridimensionnel’

Auteur : P. Goguelin
Producteur : Etablissements d’Applications Psychotechniques (EAP)
Création et diffusion : 1954 – 1995 – Sigle : TDG – tu (Z)
Domaine psychologique évalué : Psychomoteur – Dissociation/coordination (catégorie A)

Bibliographie
Le Travail Humain : 1950 – Recherches sur la sélection des conducteurs de véhicules. P. Goguelin
Le Travail Humain : 1951- Etude du poste d’électricien et s élection pour ce poste. P. Goguelin
Le Travail Humain : 1952-Nouvelles recherches sur la sélection des conducteurs. P. Goguelin
Le Travail Humain : 1953- Pré-étude sur la sélection des pontiers-grutiers. P. Goguelin
PUF- 1967- La psychologie industrielle – Tiffin et McCormick
L’Harmattan – 2008 – Un siècle de psychologie et de psychotechnique, page 131

Descriptif
Le test ‘Tourneur Tridimensionnel’ (TDG) a été conçu par l’auteur pour la sélection des pontiers et des grutiers.
Le métier de pontier nécessite, d’une part, le guidage d’une pièce d’un point à un autre au moyen de trois manœuvres (translation, direction, levée), donc une coordination de mouvements dans trois plans et, d’autre part, une vision en profondeur très précise. C’est pour répondre à ces contraintes que le Tourneur Tridimensionnel à été conçu.
A partir de données rassemblées par certains auteurs on constate qu’un procédé de mesure composite tel que le TDG était plus efficace pour prédire la façon de conduire un engin que n’importe quelle mesure de fragments isolés d’un comportement.

Le TDG est un bon exemple de ces épreuves mimétiques permettant de contrôler des professionnels comme les pontiers et les grutiers. Le nombre et la durée des erreurs au test ont permis de retrouver la hiérarchie des postes auxquels les sujets ont accédés (GOGUELIN, 1953)
1954 (EAP)tourneur tridi1

Musée de Lille
Le test comprend un fil métallique sinueux, en l’air, tenu à chaque extrémité. Ce tracé se trouve à 0,80 mètre du sol et est placé derrière un pupitre portant trois manettes.
Un œilleton, dont le déplacement est commandé par ces manettes, est placé autour du fil.
Chaque manette permet, par un moteur, le déplacement de l’œilleton dans chacun des mouvements de translation, de direction, de levée.

Le sujet, placé debout devant le pupitre, doit faire parcourir le fil à l’œilleton.
Tout contact de l’œilleton avec le fil constitue une erreur dont le nombre et la durée sont enregistrés par des compteurs électriques.
L’épreuve est chronométrée.

Le test utilise l’électronique qui permet de réduire considérablement l’encombrement

.tourneur tridi2

1990 EAP

Fiche rédigée par R. Simonnet

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