Dextérité de MOEDE

Le test de ‘dextérité’  de MOEDE

Auteur : W. Moede

Producteur : Ets d’Applications Psychotechniques (EAP)

Moede

Création et diffusion : 1930 – 2000 — Sigle : OZ – tu (Y)

Domaine psychologique évalué : motricité

Bibliographie

Binop  : 1935 – Un dextérimètre à translation de rondelles enfilées – H. Piéron

Psychotechnishe : 1930 – Epreuves pour l’industrie textile – Lewin et Rupp

Psychotechnishe  : 1931 – La vitesse et la qualité du travail – Lewin et Rupp

L’Harmattan : 2008 – Un siècle de psychologie et de psychotechnique (page 44)-R. Simonnet, D.Guyot

 

Descriptif

Ce test crée par W. Moede en 1929, appelé par lui « enfileur de rondelles » fut utilisé par Rupp et Lewin sous le nom de « labyrinthe en fil de fer ». Par la suite plus connu sous le nom de « souricière » il fut l’objet de plusieurs études dans le cadre d’une mesure de l’habileté des doigts et de la main.

Il se compose d’un fil métallique de 4mm de diamètre, mesurant 2 mètres de longueur, tortillé irrégulièrement et disposant de 29 coudes, dont les angles sont plus où moins ouverts.

Enfilées sur une partie rectiligne et verticale, 55 rondelles en métal de 24mm de diamètre de 1,5mm d’épaisseur, ont été percées d’un trou de 5 mm. Elles sont disposées en 5 groupes, comprenant chacun 10 rondelles blanches séparées par 1 rondelle noire.

La passation de ce test consiste à déplacer, d’un bout à l’autre du fil tortillé, le plus rapidement possible, toutes les rondelles en suivant les méandres, puis de les ramener à leur point de départ.

Cette épreuve, simple à appliquer, mais d’une passation un peu longue donne des résultats intéressants quant à la dextérité avec laquelle travaille le candidat, mais aussi son obstination à vouloir réussir jusqu’à la fin une épreuve assez longue, comportement non négligeable dans les tâches de routine.

En Orientation Scolaire et Professionnelle, des étalonnages furent réalisés sur des garçons et des filles de 11 à 13 ans, alors que pour les adultes les étalonnages portent sur des populations hommes et femmes tout venant.

Fiche rédigée par Robert SIMONNET

Développement moteur d’OZERETSKI

Le test du ‘développement moteur’ d’Ozéretski

Auteur : Ozeretski

Producteur : Ets d’Applications Psychotechniques (EAP)

Création et diffusion : 1936 – 2014 — Sigle : OZ — tu (Y)

Domaine psychologique évalué : motricité

Bibliographie

Foyer Central d’Hygiène : 1935- Etude de tests psychomoteurs sur enfants d’âge scolaire- E. Guilmain

Foyer Central d’Hygiène : 1948– Tests moteurs et tests psychomoteurs – E. Guilmain

Editions EAP : 1978 – L’activité psychomotrice de l’enfant ; tests moteur et psychomoteur-E. Guilmain

L’Harmattan : 2008 – Un siècle de psychologie et de psychotechnique (page 92)-R.Simonnet, D.Guyot

 

Descriptif

L’échelle métrique d’Ozeretski a été traduite en français en 1936.

La structure bipolaire, qui distingue l’examen psychomoteur et l’examen moteur regroupant, pour le premier des phénomènes psychologiques cognitifs et pour le second des phénomènes moteurs, est dû aux chercheurs du Laboratoire de Psychologie de l’Hôpital Henri Roussel (Paris).

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Le développement de la motricité chez l’enfant et chez l’adolescent à fait l’objet de nombreuses études, plus particulièrement par E. Guilmain (1901-1983)

L’échelle métrique d’Ozeretski, se compose de 60 tests. Cette batterie de tests constitue, certainement, l’un des outils le mieux adapté pour une appréciation générale du développement moteur et psychomoteur de l’enfant ou l’adolescent.

Cette échelle a fait l’objet, en 1943, au Laboratoire de Psychologie de l’Hôpital Henri Roussel, d’une étude importante réalisée par R. Zazzo et D. Guyot.

Cette recherche est à l’origine, entre autre, d’une feuille de notation qui laisse apparaître le développement global de la motricité pour obtenir un ‘niveau moteur’ auquel s’ajoute une analyse des composantes de cette motricité et permet de tracer un ‘profil moteur’ qui met en évidence les déficiences particulière à chaque cas de troubles, répertoriés dans les domaines suivants : La coordination statique, la coordination dynamique des mains, la rapidité des mouvements, les mouvements simultanés, la présence ou l’absence de syncinésies, permettant de calculer finalement un ‘QUOTIENT MOTEUR’ (QM)

René Zazzo, qui utilisait parallèlement à son QUOTIENT MOTEUR (QM) (échelle d’Ozeretski) le QUOTIENT INTELLECTUEL (QI) de son échelle d’évaluation de l’intelligence ‘NEMI’, pouvait lors de l’analyse des résultats de l’examen comparer les deux quotients et ajuster son pronostic.

Fiche rédigée par Robert SIMONNET

Orthokinésimètre de BIZE


Le test ’Orthokinésimètre’ de Bize

Auteur : R. Bize

Producteur : Ets d’Applications Psychotechniques (EAP)

Création et diffusion : 1959 – 2014 — Sigle : OKZ – tu (Z)

Domaine psychologique évalué : motricité.

Bibliographie

L’information dentaire : 1956 – 1957 – R. Bize

Anales de Vaucresson  n°2 : 1964- R. Bize

L’Harmattan: 2008 – Un siècle de psychologie et de psychotechnique (page 171)- R.Simonnet, D.Guyot

 

Descriptif

Le test ‘orthokinésimètre’ (étymologie : mesure-mouvement-correct) est essentiellement un test de motricité. Il est la réalisation instrumentale de l’épreuve clinique d’exploration neurologique dite « doigt sur le nez ». Cette épreuve est destinée à rechercher l’absence de ‘dysmétrie’ symptomatique d’altération cérébelleuse, elle est aussi indicative du fonctionnement neurologique général.

Faisant intervenir au minimum l’intelligence, ne comportant guère d’activités combinatoires, à priori peu influencé par l’éducation, ce test permet de faire la part des facteurs neurologiques, aussi bien en matière d’habileté que de malhabileté manuelle et de certaines dispositions tempéramentales (attitude à l’égard de la vitesse et de la précision).

L’appareil se compose d’une plaque sur laquelle se trouvent des plages que le sujet doit toucher avec un stylet. Chaque plage est constituée de trois aires concentriques, l’une centrale, la deuxième intermédiaire, la troisième extérieure. L’épreuve est réussie lorsque l’aire centrale est atteinte, moyennement réussie pour l’aire intermédiaire, et dénote un manque de réussite lorsque l’aire extérieure est touchée. Chaque aire de chaque plage est reliée à un compteur, de telle sorte que toutes les aires centrales sont reliées à un premier compteur, les aires intermédiaires à un deuxième compteur et les aires extérieures à un troisième compteur. La comparaison des nombres enregistrés sur chaque compteur renseigne sur ‘l’adresse’ du candidat, c’est-à-dire sur son degré de précision de son geste.

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Le test, utilise une plaque en matière isolante qui reçoit les quatre plages en cuivre permettant le maximum de sensibilité au moment où elles sont touchées.

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La présentation est changée, les compteurs enregistreurs, sont placés sur un plan incliné, afin d’obtenir une lecture beaucoup plus facile. Contrairement à la présentation réalisée sur cette photo, la plaque qui compose le test et qui supporte les 4 plages métalliques est toujours placée a une distance éloignée du boitier des compteurs, afin de toujours respecter les conditions strictes de l’examen.

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L ‘Orthokinésimètre’ sur lequel sont ajoutés les tests de ‘ trémométrie’ et de ‘tapping’ devient une batterie de 6 tests.

 

Sur la plaque en matière isolante du test Orthokinésimètre sera ajouté à cette époque :

ortho111 – le test de ‘tapping’ de Piéron : épreuve de vitesse motrice simple, où le sujet doit, en un temps imposé, effectuer le plus de touches possibles, avec un stylet, sur la plaque métallique située entre les plages du test ‘Orthokinésimètre’. Chaque touche est enregistrée par un compteur. Le test permet d’apprécier le tempo personnel et la vitesse de frappe du sujet.

2 – le test de ‘pointillage’ de Lahy : complémentaire du test de ‘tapping’ le test de ‘pointillage’ donne une indication sur la précision du geste tout en mesurant sa rapidité. Utilisé lors de travaux simples et monotones, cette épreuve a permis de déceler l’inaptitude aux travaux répétitifs où la rapidité était indispensable.

ortho123 – le test du trémomètre à trous’ de Piéron :  ce test est utilisé pour déceler la sûreté du geste ambidextre à partir d’une épreuve statique où le geste est figé. Il se compose d’une série de 12 trous de diamètre décroissant. L’expérience consiste à pointer les trous à l’aide d’un stylet sans toucher les bords pendant un temps bien déterminé. Les erreurs sont enregistrées par un compteur.

4 – le test du ‘trémomètre dynamique’ de Piéron : Dans un contexte complètement différent du ‘trémomètre à trous’, le ‘trémomètre dynamique’ examine les capacités du sujet à déplacer un stylet en suivant le chemin sinueux d’une rainure sans en toucher les bords. Il doit parcourir la totalité du tracé en un minimum de temps. Chaque contact est enregistré par un compteur.

5 – Le test ‘trémomètre en V’ de Piéron : réalisé pour étudier la maitrise gestuelle. L’épreuve consiste pour le sujet à faire pénétrer ou à maintenir un stylet entre les deux branches d’un ‘V’ métallique gradué, le plus loin possible en évitant tout contact avec les branches. Ce test permet de détecter les tremblements de la main.

6 – Le test ‘Orthokinésimètre’ de Bize : a fait l’objet, à son origine, d’une recherche concernant l’évaluation, lors du recrutement des élèves entrant en formation dentaire, des capacités de ceux-ci quant à leurs possibilités de précision du geste, indispensables à leur profession. Seul, capable de mettre en situation d’une façon précise, grâce au choix des 3 aires concentriques, l’habileté pour réussir un mouvement ajusté (appelé très souvent ‘l’adresse’), ce test a donné toute satisfaction en ce qui concerne le pronostic de réussite dans cette formation.

Rédacteur de la fiche : Robert SIMONNET

habileté digitale et dextérité manuelle, BGA

Le test ‘habileté digitale et dextérité manuelle’

Batterie Générale Aptitude (BGA)

Auteur : (USA) Batterie Générale d’Aptitudes (adaptation française : l’Université de Neuchâtel)

Producteur : Ets d’Applications Psychotechniques (EAP)

Création et diffusion : 1960 – 2014 — Sigle : BGACR – tu (Y)

Domaine psychologique évalué : motricité

Bibliographie

PUF- 1967- La psychologie industrielle – Tiffin et McCormick

O.P. Suisse – Notes sur l’habileté manuelle – Dupont

Psychologie et Psychométrie : 1984 – Revue des études de généralisation de la validité de la BGA

Bulletin d’information EAP : 1985 – Dossier PSYCHO-INFORMATIQUE de la BGA – R. Simonnet

L’Harmattan : 2008 – Un siècle de psychologie et de psychotechnique (page 156)- R.Simonnet, D. Guyot

Descriptif

La structure interne de la BGA se compose de tests qui ont pour objectif de mesurer 9 aptitudes considérées comme importantes pour la réussite dans le domaine professionnel. Seuls les tests d’habileté digitale et de dextérité manuelle feront l’objet d’une description dans ce document. La Batterie complète est décrite dans le domaine ‘A’ cognitif.

Habileté1° – Habileté digitale : Les sujets bien classés dans ce domaine ont la possibilité de bien mouvoir leurs doigts et de manipuler des petits objets facilement, rapidement avec précision.

2° – Dextérité manuelle : Les sujets bien dotés dans ce domaine meuvent leurs mains aisément et habilement, ils peuvent effectuer facilement des opérations manuelles qui nécessitent des mouvements de rotation et ajustement dans les relations étroites des deux mains.

Le test se compose de 2 planchettes rectangulaires, l’une comportant 48 trous (chevilles) et l’autre 50 trous (rivets).

1ère opération – Déplacement des chevilles : Sur la partie supérieure de la planchette de 48 trous, chaque trou contient une cheville. Il convient de déplacer chaque cheville dans le trou de la partie inférieure en un minimum de temps.

2ème opération – Retournement des chevilles : Chaque trou de la partie inférieure contenant une cheville, il s’agit de remettre toutes les chevilles dans les trous de la planchette supérieure après les avoir retournées, dans un minimum de temps.

3ème opération – Assemblage : Sur la planchette de 50 trous est fixée une tige métallique sur laquelle sont enfilées des rondelles. A coté de la planchette, une petite cuvette contient des rivets. Le sujet doit prendre une rondelle la placer sur un rivet et en placer le plus possible dans les trous de la planchette pendant un temps alloué.

4ème opération : – Démontage : L’épreuve consiste à reprendre chaque rivet et sa rondelle et replacer chaque élément dans leur lieu d’origine, la cuvette et la tige, dans un temps alloué.

Fiche rédigée par Robert SIMONNET