HALBWACHS Maurice

Halbwachs

Maurice Halbwachs (1877-1945)

Si Maurice Halbwachs est généralement présenté comme un sociologue, il appartient aussi à l’histoire de la psychologie : auteur en 1925 d’un ouvrage remarqué, Les Cadres sociaux de la mémoire, il obtient en 1944 une chaire de Psychologie collective au Collège de France, avec l’appui d’Henri Piéron, son ami d’enfance. Il n’occupera pas cette chaire puisqu’il est arrêté et déporté la même année à Buchenwald, où il meurt.

Les archives de Maurice Halbwachs se trouvent à l’IMEC (Institut Mémoires de l’édition contemporaine), Abbaye d’Ardenne, 14280 Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, près de Caen. Le fonds comprend 6 cartons et 25 imprimés, cote HBW et regroupe des documents produits entre 1892 et 1987. Une notice historique/biographique et une très brève présentation du fonds et de ses conditions de consultation.

Le dossier personnel de Maurice Halbwachs au Collège de France est archivé sous la cote 16CDF182, carton 21.

 

 La correspondance d’Henri Piéron conservée à la Bibliothèque Piéron contient 38 lettres adressées par Halbwachs à Piéron entre 1910 et 1943 ainsi que la copie d’une lettre adressée à quelqu’un d’’autre et un brouillon manuscrit d’Halbwachs. Ce fonds contient également quelques lettres de ses proches (Cf. fiche Henri Piéron)

Fiche rédigée par Régine PLAS

Dextérité manuelle de BONNARDEL

2016-02-23

Le test de ‘dextérité manuelle’ de BONNARDEL

Auteur : R. Bonnardel

Producteur : Ets d’Applications Psychotechniques (EAP)

Création et diffusion : 1947 – 2014 — Sigle : DTB – tu (Y)

Domaine psychologique évalué : motricité

Bibliographie

Le Travail Humain : 1957-Analyse factorielle d’une batterie de tests manipulatifs et de réactions

Le Travail Humain : 1951– Etudes psychométriques sur le personnel d’un atelier d’outillage-Bonnardel

Bulletin de Psychologie : 1972/1973-L’insertion professionnelle des débiles mentaux-Husson-Verdalle

Editions Universitaires : 1976 – Les tests mentaux – Jean Zurfluh

O.P. Suisse – Notes sur l’habileté manuelle – Dupont

L’Harmattan : 2008 – Un siècle de psychologie et de psychotechnique (page. 122) R. Simonnet, D.Guyot

Descriptif

Le facteur dextérité obtenu à partir des tâches manuelles les plus simples (perles, écrous, tiges, chevilles) examiné à la lumière des indications fournies par la maîtrise sur le travail des ouvriers n’est pas aussi simple qu’on pourrait le penser à priori.

Les diverses études ont montré que ce facteur est dans une certaine mesure en liaison avec la dextérité manuelle pour les niveaux ouvriers les plus bas. Par contre dans certains travaux d’outillage, la précision importe avant tout et la rapidité n’est pas particulièrement cultivée. Ce n’est le plus souvent, que si les capacités professionnelles d’un individu lui permettent d’accéder un jour au rang de contremaître (ou le travail est ‘vu de plus haut’) que les résultats dans ce facteur sont bons.

Si l’on complète l’examen en ajoutant au facteur ‘dextérité un facteur ‘d’intelligence concrète’ (IPO) on peut, en règles générales, conclure :

  • Qu’un candidat obtenant à l’examen deux excellentes notes est capable de réussir dans n’importe quel travail d’atelier
  • Qu’un candidat n’obtenant que des notes très faibles dans les deux facteurs ne pourra être employé que dans des petits postes très simples (sans risque d’accident).
  • Qu’un candidat obtenant une note élevée dans le facteur ‘Dextérité’ et faible dans le facteur ‘d’intelligence concrète’ fera un excellent travail dans les tâches faciles.
  • Que les candidats qui obtiennent une note faible dans le facteur dextérité et élevé dans le facteur d’intelligence concrète’ poseront le plus de problèmes ; la maîtrise ne pouvant obtenir d’eux un travail régulier assidu

dexterite DTBLe test de dextérité manuelle ‘DTB’ se compose de :

5 petits bacs carrés avec rebord pour les accrocher.

1 grand plateau et 1 petit plateau percés de 50 trous.

150 chevilles colorées réparties en 5 couleurs.

200 chevilles métalliques.

50 vis et 50 écrous.

Le candidat doit : trier les écrous jaunes puis viser les écrous sur les vis pour faire des boulons, ensuite mettre les chevilles métalliques dans les trous d’un plateau, enfin placer les chevilles de couleurs différentes dans les trous du second plateau.

Fiche rédigée par Robert SIMONNET

Test « Pointage » de LAHY

Historique du test ‘Pointage’ de LAHY

Auteur : J.M. Lahy

Producteur : Ets d’Applications Psychotechniques (EAP)

Création et diffusion : 1925 – 2000 — Sigle : PTD – tu (Z)

Domaine psychologique évalué : motricité

Bibliographie

Le Travail Humain : 1936 – tome IV, n°1

Le Travail Humain : 1954 – tome XVII, n°3-4

PUF- 1967– La psychologie industrielle – Tiffin et McCormick

Editions Universitaires : 1976 – Les tests mentaux – Jean Zurfluh

L’Harmattan :2008 – Un siècle de psychologie et de psychotechnique (page 35)-R. Simonnet, D. Guyot

Descriptif

Ce test a été créé par l’auteur en vue da la sélection du personnel de la Régie des Transports de la Région Parisienne (STCRP) et a été utilisé par tous les grands laboratoires psychotechniques de recherche en orientation et en sélection professionnelle. L’épreuve n’exige qu’un travail purement moteur qui fait appel à des mouvements simples d’ajustement en rythme imposé. Il permet de déceler, outre la précision du geste, la stabilité du comportement à la monotonie.

L’appareil utilisé pour la réalisation de ce test se compose d’un cylindre tournant sur lequel sont disposés 3 séries de 10, 20 et 100 plots utilisés pour la démonstration, l’apprentissage et le test.

Le sujet pointe les plots à chaque passage dans une fenêtre rectangulaire à l’aide d’un stylet. Chaque contact du stylet sur le plot est enregistré par un compteur totalisateur.

Guyot

1931   EAP

Les premiers tests de pointage utilisaient un bande de papier qui se déroulait en continu sur un cylindre et était percé de 100 trous répartis différemment. Le sujet devait, avec un stylet,  toucher dans la fenêtre rectangulaire, chaque trou. A ce moment le contact qui avait lieu avec le cylindre métallique était enregistré par un compteur.

pointage1

1931   EAP

La bande de papier percée de 100 trous, répartis suivant une logique de difficulté progressive, repassait 10 fois. Ces 10 séquences donnaient un total de 100 contacts possibles, enregistrés sur le compteur totalisateur qui apparaît sur la photo ci-contre.

pointage2

1939   EAP

A cette époque, la bande de papier perforée est remplacée par un cylindre sur lequel des plots en cuivres sont implantés sur une surface en matière isolante. La vitesse de rotation, définie statistiquement, destinée à être permanente, fera toujours l’objet d’une attention toute particulière lors de modifications techniques, durant les années qui suivirent.

pointage3

1939   EAP

On aperçoit sur la photo ci-contre la frappe sur le plot par le stylet. L’épreuve consiste pour le sujet, à pointer, au moyen du stylet, 10 séries de 100 plots placés à la périphérie du tambour tournant. Des compteurs enregistrent le nombre de plots pointés.

Le temps de passation est de 10 minutes.

La correction est immédiate.

L’âge d’application : adolescents et adultes

pointage4

1966   EAP

Les progrès techniques permettent de réduire l’encombrement et le poids du test. Il se compose de 2 fenêtres rectangulaires laissant apparaître les plots de 6 m/m de diamètre, posés irrégulièrement sur le pourtour du cylindre tournant. Devant l’une de ces fenêtres passent : 10 plots utilisés pour la démonstration, puis 20 plots utilisés pour l’apprentissage. Devant l’autre fenêtre passe : une série de 100 plots utilisés pour le test, cette série passe 10 fois.

pointage5

1986   EAP

Avec l’électronique et l’informatique le test se présente sous la forme d’un coffret métallique dans lequel un logiciel remplace le cylindre tournant. Les plots sont remplacés par des voyants lumineux qui s’allument au même rythme que la présentation des plots sur le cylindre tournant.

Les 3 séquences de démonstration, d’apprentissage et du test sont respectées.

Un crayon lumineux remplace de stylet.

De nouveaux étalonnages furent réalisés. Ceux-ci ont démontré que la validité du test, quant à son objectif, n’avait pas été modifiée

Fiche rédigée par Robert SIMONNET

BONAPARTE Marie

bonaparte marie

Marie BONAPARTE (1882-1962)

La psychanalyste Marie Bonaparte a laissé un très important fonds d’archives qui sont réparties principalement sur quatre sites : la Bibliothèque Nationale de France, les Archives Nationales, la Bibliothèque Sigmund Freud à Paris, et la Bibliothèque du Congrès à Washington. Aucun de ces sites n’a actuellement mis en ligne un inventaire détaillé des documents qu’il possède.

Bibliothèque Nationale de France

Fonds Marie Bonaparte (NAF 28230)

Entre 1961 et 1962, Marie Bonaparte dépose à la Bibliothèque Nationale de France un volumineux ensemble de correspondances, manuscrits et de papiers de famille. Le fonds de la BNF comprend notamment la correspondance générale de plus de 15000 lettres reçues entre 1891 et 1962, plusieurs correspondances particulières (avec Gustave le Bon, avec Anne Berman sa secrétaire personnelle, avec son fils le prince Pierre de Grèce etc), une série d’argus de presse concernant la vie ou les intérêts de Marie Bonaparte, des papiers de famille… Dans la partie réservée de communication jusqu’en 2030 se trouvent deux volumes inédits de son autobiographie, ainsi que des correspondances particulières, par exemple avec sa fille la princesse Eugénie de Grèce, avec Aristide Briand, et avec Anna Freud.

Archives Nationales

Biographie sur le site des Archives Nationales 

Fonds Lucien Bonaparte et ses descendants (103 AP 46 à 103 AP 47)

Les Archives Nationales ont acquis en vente publique à Drouot en 2000 un ensemble conséquent de correspondances, de tapuscrits et de photographies de la princesse de Grèce. On y trouve notamment une importante partie – 200 lettres s’échelonnant de 1931 à 1962 – de sa correspondance avec sa secrétaire Anne Berman. Le reste de cette correspondance se trouve à la BNF. Ce fonds contient aussi plusieurs tapuscrits d’articles de Marie Bonaparte dont certains inédits.

Bibliothèque Sigmund Freud

A sa mort, la bibliothèque de psychanalyse de Marie Bonaparte a été entièrement léguée à la Société Psychanalytique de Paris. Elle constitue actuellement une importante partie – environ 2500 documents – du fonds de la Bibliothèque Sigmund Freud qui se situe à Paris. On y trouve notamment l’ensemble des œuvres de Marie Bonaparte, celles de nombreux autres psychanalystes, différentes brochures, et une importante collection des premières revues de psychanalyse françaises et allemandes.

Bibliothèque du congrès de Washington

Princess Marie Bonaparte papers (MSS13169)

En 1964, suivant les recommandations de Marie Bonaparte, Anna Freud transmet un important legs à la bibliothèque du Congrès de Washington. Ces documents s’étendent sur environ 12 mètres linéaires. Il s’agit essentiellement sa correspondance avec des psychanalystes et une série de documents divers concernant la psychanalyse. Une partie du fonds est réservé de communication jusqu’en 2020. On y trouve, probablement, outre son journal et ses mémoires qui occupent des milliers de pages, les copies dactylographiées des lettres échangées avec Aristide Briand, ou encore la très importante correspondance entretenue avec Sigmund Freud.

Fiche rédigée par Rémy Amouroux

Institut de Psychologie, Université de Lausanne.

Fil de fer de GOGUELIN et VALIN

Les tests du ‘Fil de fer’ ; de Goguelin et de Valin

Auteurs : P. Goguelin et P. Valin

Producteur : Ets d’Applications Psychotechniques (EAP)

Création et diffusion : 1925 – 2000 — sigle : FFGO – tu (Y)

Domaine psychologique évalué : motricité

Bibliographie

Binop : 1929 – Une expérience de contrôle de la validité des tests professionnels – A. Fessard

Binop : 1951- Etudes eu test de fil de fer – P. Voision, G. Pajard, R. Bellier

Binop : 1951– Le test du fil de fer – P. Valin

Dunod : 1954- Orientation et sélection par l’examen psychologique du caractère-F. Baumgarten

Journal de Psychologie : 1955-L’application du test de pliage du fil de fer – J. Morin

L’Harmattan : 2008 – Un siècle de psychologie et de psychotechnique (page 131) R. Simonnet, D. Guyot

 

Descriptif

Le test a été imaginé par IMMING en 1925. Le principe se retrouve dans de nombreux tests tous dénommés ‘Fil de fer’. Ils différent tous entre eux aussi bien par les modèles à reproduire que par le contenu des consignes et des techniques de notation.

goguelinLe test du ‘Fil de fer’ de P. Valin est une adaptation du test de Spreng, validé par le Service de Recherche de l’INETOP en 1951.

Le test du ‘Fil de fer’ de P. Goguelin, mis au point en 1949, à été validé dans les Ecoles Techniques de l’EDF et diffusé par la suite dans les Centres d’OSP.

L’épreuve présente de nombreux avantages pratiques et des qualités psychotechniques certaines. On remarque que le test du ‘Fil de fer’ a la meilleure corrélation avec les réussites professionnelles des apprentis mécaniciens laissant loin derrière lui d’autres tests :

  • .29 avec la réussite à l’atelier (22 dessinatrices en figurines de mode)
  • .36 avec moyenne générale deuxième trimestre (même groupe)
  • .21 avec la décoration (26 filles – C.A. métiers d’art)
  • .46 avec le dessin (26 filles – C.A. métier d’art)
  • .42 avec l’atelier (44 ébénistes – C.A. métiers d’art)

Ces validités sont parmi les meilleures obtenues avec des tests composant les différentes batteries.

Lors de la passation, le sujet doit reproduire avec le fil de fer une figure dessinée et affichée. Le modèle est plus grand que la figure réelle obtenue avec le fil de fer. Le sujet doit respecter les proportions sans pouvoir aller effectuer des mesures sur le modèle affiché.

Notation :

-Note de soin, note d’observation, et note globale pour le test de Goguelin

-Note s’efforçant de concilier objectivité et finesse pour le test de Valin.

Fiche rédigée par Robert SIMONNET

Disques de WALTER – habileté manuelle

Le test des ‘Disques’ (habilité manuelle) : de Walter

 Auteur : L. Walter

Producteur : Ets d’Applications Psychotechniques (EAP)

Création et diffusion : 1924 – 2000 — Sigle : DW – tu (Y)

Domaine psychologique évalué : motricité

Bibliographie

Editions Delachaux : 1926 – La techno psychologie du travail industriel – L. Walter

Editions du Mont-Blanc :1946 – La psychologie du travail – L. Walter

Biotypologie : 1959 – Etude d’une batterie de tests moteurs – G. Bernyer

Editions Universitaires : 1976 – Les tests mentaux – Jean Zurfluh

L’Harmattan : 2008 – Un siècle de psychologie et de psychotechnique (page 45) R ; Simonnet, D. Guyot

 

Descriptif

Ce test a été imaginé par L. Walter en vue d’une étude sur un problème concernant l’habileté manuelle dans le monde professionnel. La première expérimentation a portée sur un groupe d’ouvrières spécialisées dans le travail et plus particulièrement lors de la fabrication de sacs en papier. L’auteur a cherché à apprécier, par la mesure de la vitesse d’un mouvement horizontal, l’agilité  manuelle telle qu’elle intervient dans un ensemble de mouvements automatisés.

 

Le test se compose de : Walter

– 2 planches comportant chacune 41 trous de 25 mm de diamètre ayant 2,5mm de profondeur sur la première planche et 5mm sur la seconde.

–   1 jeu de 41 jetons (pions) de 23 mm de diamètre et 10 mm d’épaisseur.

 

La passation consiste en 3 opérations :

Première opération ; Le sujet, avec sa main droite déplace les pions de la planche située à sa gauche dans les trous de celle située à sa droite.

Deuxième opération : Le sujet, avec sa main gauche reprend les pions de la planche située à sa droite pour les remettre dans les trous de la planche située à sa gauche.

Troisième opération : Avec ses deux mains, le sujet reprend les pions qui se trouvent dans les trous de la planche située à sa gauche pour les remettre dans les trous de la planche située à sa droite.

Les différentes opérations sont chronométrées.

Fiche rédigée par Robert SIMONNET

Dextérité de MOEDE

Le test de ‘dextérité’  de MOEDE

Auteur : W. Moede

Producteur : Ets d’Applications Psychotechniques (EAP)

Moede

Création et diffusion : 1930 – 2000 — Sigle : OZ – tu (Y)

Domaine psychologique évalué : motricité

Bibliographie

Binop  : 1935 – Un dextérimètre à translation de rondelles enfilées – H. Piéron

Psychotechnishe : 1930 – Epreuves pour l’industrie textile – Lewin et Rupp

Psychotechnishe  : 1931 – La vitesse et la qualité du travail – Lewin et Rupp

L’Harmattan : 2008 – Un siècle de psychologie et de psychotechnique (page 44)-R. Simonnet, D.Guyot

 

Descriptif

Ce test crée par W. Moede en 1929, appelé par lui « enfileur de rondelles » fut utilisé par Rupp et Lewin sous le nom de « labyrinthe en fil de fer ». Par la suite plus connu sous le nom de « souricière » il fut l’objet de plusieurs études dans le cadre d’une mesure de l’habileté des doigts et de la main.

Il se compose d’un fil métallique de 4mm de diamètre, mesurant 2 mètres de longueur, tortillé irrégulièrement et disposant de 29 coudes, dont les angles sont plus où moins ouverts.

Enfilées sur une partie rectiligne et verticale, 55 rondelles en métal de 24mm de diamètre de 1,5mm d’épaisseur, ont été percées d’un trou de 5 mm. Elles sont disposées en 5 groupes, comprenant chacun 10 rondelles blanches séparées par 1 rondelle noire.

La passation de ce test consiste à déplacer, d’un bout à l’autre du fil tortillé, le plus rapidement possible, toutes les rondelles en suivant les méandres, puis de les ramener à leur point de départ.

Cette épreuve, simple à appliquer, mais d’une passation un peu longue donne des résultats intéressants quant à la dextérité avec laquelle travaille le candidat, mais aussi son obstination à vouloir réussir jusqu’à la fin une épreuve assez longue, comportement non négligeable dans les tâches de routine.

En Orientation Scolaire et Professionnelle, des étalonnages furent réalisés sur des garçons et des filles de 11 à 13 ans, alors que pour les adultes les étalonnages portent sur des populations hommes et femmes tout venant.

Fiche rédigée par Robert SIMONNET

Développement moteur d’OZERETSKI

Le test du ‘développement moteur’ d’Ozéretski

Auteur : Ozeretski

Producteur : Ets d’Applications Psychotechniques (EAP)

Création et diffusion : 1936 – 2014 — Sigle : OZ — tu (Y)

Domaine psychologique évalué : motricité

Bibliographie

Foyer Central d’Hygiène : 1935- Etude de tests psychomoteurs sur enfants d’âge scolaire- E. Guilmain

Foyer Central d’Hygiène : 1948– Tests moteurs et tests psychomoteurs – E. Guilmain

Editions EAP : 1978 – L’activité psychomotrice de l’enfant ; tests moteur et psychomoteur-E. Guilmain

L’Harmattan : 2008 – Un siècle de psychologie et de psychotechnique (page 92)-R.Simonnet, D.Guyot

 

Descriptif

L’échelle métrique d’Ozeretski a été traduite en français en 1936.

La structure bipolaire, qui distingue l’examen psychomoteur et l’examen moteur regroupant, pour le premier des phénomènes psychologiques cognitifs et pour le second des phénomènes moteurs, est dû aux chercheurs du Laboratoire de Psychologie de l’Hôpital Henri Roussel (Paris).

ozeretski

Le développement de la motricité chez l’enfant et chez l’adolescent à fait l’objet de nombreuses études, plus particulièrement par E. Guilmain (1901-1983)

L’échelle métrique d’Ozeretski, se compose de 60 tests. Cette batterie de tests constitue, certainement, l’un des outils le mieux adapté pour une appréciation générale du développement moteur et psychomoteur de l’enfant ou l’adolescent.

Cette échelle a fait l’objet, en 1943, au Laboratoire de Psychologie de l’Hôpital Henri Roussel, d’une étude importante réalisée par R. Zazzo et D. Guyot.

Cette recherche est à l’origine, entre autre, d’une feuille de notation qui laisse apparaître le développement global de la motricité pour obtenir un ‘niveau moteur’ auquel s’ajoute une analyse des composantes de cette motricité et permet de tracer un ‘profil moteur’ qui met en évidence les déficiences particulière à chaque cas de troubles, répertoriés dans les domaines suivants : La coordination statique, la coordination dynamique des mains, la rapidité des mouvements, les mouvements simultanés, la présence ou l’absence de syncinésies, permettant de calculer finalement un ‘QUOTIENT MOTEUR’ (QM)

René Zazzo, qui utilisait parallèlement à son QUOTIENT MOTEUR (QM) (échelle d’Ozeretski) le QUOTIENT INTELLECTUEL (QI) de son échelle d’évaluation de l’intelligence ‘NEMI’, pouvait lors de l’analyse des résultats de l’examen comparer les deux quotients et ajuster son pronostic.

Fiche rédigée par Robert SIMONNET

Orthokinésimètre de BIZE


Le test ’Orthokinésimètre’ de Bize

Auteur : R. Bize

Producteur : Ets d’Applications Psychotechniques (EAP)

Création et diffusion : 1959 – 2014 — Sigle : OKZ – tu (Z)

Domaine psychologique évalué : motricité.

Bibliographie

L’information dentaire : 1956 – 1957 – R. Bize

Anales de Vaucresson  n°2 : 1964- R. Bize

L’Harmattan: 2008 – Un siècle de psychologie et de psychotechnique (page 171)- R.Simonnet, D.Guyot

 

Descriptif

Le test ‘orthokinésimètre’ (étymologie : mesure-mouvement-correct) est essentiellement un test de motricité. Il est la réalisation instrumentale de l’épreuve clinique d’exploration neurologique dite « doigt sur le nez ». Cette épreuve est destinée à rechercher l’absence de ‘dysmétrie’ symptomatique d’altération cérébelleuse, elle est aussi indicative du fonctionnement neurologique général.

Faisant intervenir au minimum l’intelligence, ne comportant guère d’activités combinatoires, à priori peu influencé par l’éducation, ce test permet de faire la part des facteurs neurologiques, aussi bien en matière d’habileté que de malhabileté manuelle et de certaines dispositions tempéramentales (attitude à l’égard de la vitesse et de la précision).

L’appareil se compose d’une plaque sur laquelle se trouvent des plages que le sujet doit toucher avec un stylet. Chaque plage est constituée de trois aires concentriques, l’une centrale, la deuxième intermédiaire, la troisième extérieure. L’épreuve est réussie lorsque l’aire centrale est atteinte, moyennement réussie pour l’aire intermédiaire, et dénote un manque de réussite lorsque l’aire extérieure est touchée. Chaque aire de chaque plage est reliée à un compteur, de telle sorte que toutes les aires centrales sont reliées à un premier compteur, les aires intermédiaires à un deuxième compteur et les aires extérieures à un troisième compteur. La comparaison des nombres enregistrés sur chaque compteur renseigne sur ‘l’adresse’ du candidat, c’est-à-dire sur son degré de précision de son geste.

ortho81959

Le test, utilise une plaque en matière isolante qui reçoit les quatre plages en cuivre permettant le maximum de sensibilité au moment où elles sont touchées.

ortho91965

La présentation est changée, les compteurs enregistreurs, sont placés sur un plan incliné, afin d’obtenir une lecture beaucoup plus facile. Contrairement à la présentation réalisée sur cette photo, la plaque qui compose le test et qui supporte les 4 plages métalliques est toujours placée a une distance éloignée du boitier des compteurs, afin de toujours respecter les conditions strictes de l’examen.

ortho101973

L ‘Orthokinésimètre’ sur lequel sont ajoutés les tests de ‘ trémométrie’ et de ‘tapping’ devient une batterie de 6 tests.

 

Sur la plaque en matière isolante du test Orthokinésimètre sera ajouté à cette époque :

ortho111 – le test de ‘tapping’ de Piéron : épreuve de vitesse motrice simple, où le sujet doit, en un temps imposé, effectuer le plus de touches possibles, avec un stylet, sur la plaque métallique située entre les plages du test ‘Orthokinésimètre’. Chaque touche est enregistrée par un compteur. Le test permet d’apprécier le tempo personnel et la vitesse de frappe du sujet.

2 – le test de ‘pointillage’ de Lahy : complémentaire du test de ‘tapping’ le test de ‘pointillage’ donne une indication sur la précision du geste tout en mesurant sa rapidité. Utilisé lors de travaux simples et monotones, cette épreuve a permis de déceler l’inaptitude aux travaux répétitifs où la rapidité était indispensable.

ortho123 – le test du trémomètre à trous’ de Piéron :  ce test est utilisé pour déceler la sûreté du geste ambidextre à partir d’une épreuve statique où le geste est figé. Il se compose d’une série de 12 trous de diamètre décroissant. L’expérience consiste à pointer les trous à l’aide d’un stylet sans toucher les bords pendant un temps bien déterminé. Les erreurs sont enregistrées par un compteur.

4 – le test du ‘trémomètre dynamique’ de Piéron : Dans un contexte complètement différent du ‘trémomètre à trous’, le ‘trémomètre dynamique’ examine les capacités du sujet à déplacer un stylet en suivant le chemin sinueux d’une rainure sans en toucher les bords. Il doit parcourir la totalité du tracé en un minimum de temps. Chaque contact est enregistré par un compteur.

5 – Le test ‘trémomètre en V’ de Piéron : réalisé pour étudier la maitrise gestuelle. L’épreuve consiste pour le sujet à faire pénétrer ou à maintenir un stylet entre les deux branches d’un ‘V’ métallique gradué, le plus loin possible en évitant tout contact avec les branches. Ce test permet de détecter les tremblements de la main.

6 – Le test ‘Orthokinésimètre’ de Bize : a fait l’objet, à son origine, d’une recherche concernant l’évaluation, lors du recrutement des élèves entrant en formation dentaire, des capacités de ceux-ci quant à leurs possibilités de précision du geste, indispensables à leur profession. Seul, capable de mettre en situation d’une façon précise, grâce au choix des 3 aires concentriques, l’habileté pour réussir un mouvement ajusté (appelé très souvent ‘l’adresse’), ce test a donné toute satisfaction en ce qui concerne le pronostic de réussite dans cette formation.

Rédacteur de la fiche : Robert SIMONNET

habileté digitale et dextérité manuelle, BGA

Le test ‘habileté digitale et dextérité manuelle’

Batterie Générale Aptitude (BGA)

Auteur : (USA) Batterie Générale d’Aptitudes (adaptation française : l’Université de Neuchâtel)

Producteur : Ets d’Applications Psychotechniques (EAP)

Création et diffusion : 1960 – 2014 — Sigle : BGACR – tu (Y)

Domaine psychologique évalué : motricité

Bibliographie

PUF- 1967- La psychologie industrielle – Tiffin et McCormick

O.P. Suisse – Notes sur l’habileté manuelle – Dupont

Psychologie et Psychométrie : 1984 – Revue des études de généralisation de la validité de la BGA

Bulletin d’information EAP : 1985 – Dossier PSYCHO-INFORMATIQUE de la BGA – R. Simonnet

L’Harmattan : 2008 – Un siècle de psychologie et de psychotechnique (page 156)- R.Simonnet, D. Guyot

Descriptif

La structure interne de la BGA se compose de tests qui ont pour objectif de mesurer 9 aptitudes considérées comme importantes pour la réussite dans le domaine professionnel. Seuls les tests d’habileté digitale et de dextérité manuelle feront l’objet d’une description dans ce document. La Batterie complète est décrite dans le domaine ‘A’ cognitif.

Habileté1° – Habileté digitale : Les sujets bien classés dans ce domaine ont la possibilité de bien mouvoir leurs doigts et de manipuler des petits objets facilement, rapidement avec précision.

2° – Dextérité manuelle : Les sujets bien dotés dans ce domaine meuvent leurs mains aisément et habilement, ils peuvent effectuer facilement des opérations manuelles qui nécessitent des mouvements de rotation et ajustement dans les relations étroites des deux mains.

Le test se compose de 2 planchettes rectangulaires, l’une comportant 48 trous (chevilles) et l’autre 50 trous (rivets).

1ère opération – Déplacement des chevilles : Sur la partie supérieure de la planchette de 48 trous, chaque trou contient une cheville. Il convient de déplacer chaque cheville dans le trou de la partie inférieure en un minimum de temps.

2ème opération – Retournement des chevilles : Chaque trou de la partie inférieure contenant une cheville, il s’agit de remettre toutes les chevilles dans les trous de la planchette supérieure après les avoir retournées, dans un minimum de temps.

3ème opération – Assemblage : Sur la planchette de 50 trous est fixée une tige métallique sur laquelle sont enfilées des rondelles. A coté de la planchette, une petite cuvette contient des rivets. Le sujet doit prendre une rondelle la placer sur un rivet et en placer le plus possible dans les trous de la planchette pendant un temps alloué.

4ème opération : – Démontage : L’épreuve consiste à reprendre chaque rivet et sa rondelle et replacer chaque élément dans leur lieu d’origine, la cuvette et la tige, dans un temps alloué.

Fiche rédigée par Robert SIMONNET